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7histoires
18 avril 2016

Semaine 15 ♦ bourgeoise ♦

 

♦♦♦

Un - C’est une histoire de cheveux… Un samedi j’ai accompagné mon amie-voisine jusqu’au Bon*Marché pour aller y  regarder les maillots de bain (elle pensait y trouver son bonheur, pas trop cher, de la marque de l’enseigne ; mais nous n’y avons vu que de très belles pièces, très  très chères, de marques renommées…). Flânant dans les rayons (que c’est chic le Bon*Marché! Fond de musique classique – comme si le classique était l’apanage de la bourgeoise ! – rien ne dénote, surtout le matin, quand, même les touristes japonais en sont encore au café croissant), un vendeur nous a vanté les effets d’un vinaigre parfumé (bon, on lui avait posé la question, car au B*M les vendeurs sont pas du genre à alpaguer la cliente, personne ne « fait l’article » !). Un petit pschitt sur le dos de la main, elle est ensuite délicatement parfumée et toute douce (pour la modique somme de 50 euros … du vinaigre !!! En plus le parfum, à la longue, sent un peu l’eau de toilette de mamie…). Ce vinaigre étant destiné aux cheveux, ayant l’intention de tester le « no poo », un jour (peut être !), et ma copinaute-no-poo-préférée m’ayant expliqué qu’elle utilise du vinaigre pour rincer ses cheveux, fallait que j’essaie… mais pas le vinaigre le plus cher du monde, non (mon côté bourgeoise B*M  se limite à mon goût pour la musique classique et encore, pas quand elle est passée en sourdine et encore moins en musique de fond !!!) ! Alors j’ai fouiné sur le net et concocté ma recette de rinçage au vinaigre. Après l’athlé, j’ai mélangé du vinaigre de cidre, de l’eau filtrée,  un peu de miel, quelques gouttes d’huiles essentielles (parce que, le vinaigre, faut quand même le reconnaitre, ça pue !) et un soupçon d’huile de coco (parait que sinon, le vinaigre assèche le cheveu !) : bref j’ai fait une vinaigrette ! Douche, shampoing, rinçage à l’eau tiède (moi qui adore me cramer sous la douche !) puis rinçage-vinaigrette et re-rinçage frisquet. Verdict : j’ai passé la nuit avec des cheveux… tout gras… Ne m’avouant pas vaincue, j’ai refait un shampoing le lendemain matin et refait un rinçage au vinaigre, sans huile de coco cette fois ci : beaucoup mieux et des cheveux tout doux ! Si dans six mois je suis chauve, je saurai pourquoi !

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Deux - C’est l’histoire d’un livre qui rencontre un grand succès (d’ailleurs, pour reprendre un des « trucs » de ce roman, j’imagine la rencontre entre le bouquin, un peu jeune mais quand même assez sûr de lui et un grand bonhomme, appelé succès…), un livre que j’ai lu, très vite… car il est court et qu’il fallait que je le rende ! Ben oui, je suis celle qui n’a pas aimé « En attendant Bojangles ». Je me sens un peu seule sur ce coup ! J’ai même cru m’arrêter au bout de deux chapitres, mais finalement j’ai quand même un peu accroché (et puis il fallait que je le finisse pour le débriefing avec mon amie-voisine qui est la deuxième à n’avoir pas aimé – mais elle ne m’avait rien dit… pour tester mes goûts ? -). Bref. Téléramuche (ma Bible culturelle, ça c’est mon côté bourgeoise-catho-de-gauche, j’assume !) qualifie le roman de fable « fantasque et  mélancolique », quand moi j’ai lu un récit à la fois extrêmement triste, parfois sordide, écrit sur un ton un peu nunuche, faussement enfantin (j’ai nettement préféré la voix du père, beaucoup plus sombre). La fantaisie, les petits grains de folie, c’est très chouette, mais la maladie psy, ce n’est vraiment pas drôle, surtout quand les enfants en sont témoins, et puis l’alcoolisme ce n’est pas juste cocktails colorés, danses endiablées et grosse poilade non plus (le fait que ce roman ait reçu le prix des étudiants me chagrine, comme quand j’avais discuté avec mon Grand de la drogue, que je lui parlais mafia et gros sous alors qu’il me décrivait les dealers comme des gars hyper cools qui font juste du commerce, genre grands philanthropes qui voudraient apporter un peu de légèreté à ce monde de brutes). En même temps, je suis vraiment pas critique littéraire…

Trois - C’est l’histoire d’un meuble. Elle me plait, car c’est mon Mari qui l’a fabriqué, de ses petites mains (certes aidé par un menuisier, mais très peu expérimenté, donc il garde beaucoup de mérite !). Quand nous avons acheté notre maison (notre pavillon de banlieue, devrais je dire… ça fait rêver, non !?), nous savions déjà que nous ferions abattre la cloison entre la cuisine et le salon. Longtemps, une commode a fait office de séparation : le hic, on ne pouvait l’ouvrir que du côté salon, or elle contenait toute la vaisselle… pratique ! J’ai fait un croquis d’un meuble. Il devait rester ouvert côté cuisine pour que nous puissions ranger (jeter) la vaisselle directement à la sortie du lave vaisselle. Il devait être beau côté salon, très ajouré pour laisser passer beaucoup de lumière et ne pas trop couper les deux pièces. Je l’ai dessiné, il l’a fait !

Quatre - C'est la même histoire, mais en images...

 

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Cinq - C’est l’histoire d’un CV, le mien. Cette année je réfléchis beaucoup à l’idée de  travailler (je n’ose même plus le « re » devant travailler, tellement ça fait longtemps). J’ai une opportunité (au moins pour avoir un entretien). Mais je suis tiraillée… Je sais que c’est un problème de riche (v’là le retour de la bourgeoise !), je mesure la chance que j’ai de pouvoir choisir. Sauf que je ne sais pas choisir. Ma Grande-amie-artiste me dirait, narquoise, « et puis choisir c’est renoncer ». Mais ce n’est pas forcément la peur de perdre qui me freine, plus celle de la nouveauté. Oui c’est comme, les veilles de départ en vacances, quand je suis d’une humeur de chien, alors que je déteste rester à la maison pendant l’été. Ou comme, le dernier jour d’école, quand j’ai la larme à l’œil en souhaitant bonnes vacances à l’instituteur qui a pourri l’année d’un de mes enfants (oui, oui, pour de vrai !!!). Alors je cogite… En écrivant ce CV, je me suis aussi aperçue que sans « travailler » j’avais quand même fait une foule de choses ce qui m’incite un peu moins à souhaiter trouver un boulot, du moins un boulot salarié… Affaire à suivre !

Six - C’est une histoire de spam. En ce moment je reçois beaucoup de messages curieux : de femmes ayant vraiment très envie de me rencontrer et pas seulement pour discuter tricot ou économie circulaire, et de sociétés d’assurances me proposant des conventions obsèques. J’espère qu’il n’y a pas de prémonition dans le spam (surtout pour les seconds!).

Sept - C’est l’histoire de ces vacances. Ce week end nous avons conduit J&J chez mes beaux parents. Ils vont y rester une semaine, puis être récupérés par mes parents (trop jaloux sinon!). Chez les premiers ils restent avec leur cousin à peine un peu plus âgé: au programme vélo, télé, accrobranche, ciné, Mc*do, Mala*bars dans le placard, couchers tardifs, jeux de société à gogo... Chez les "miens", repos, dessin et peinture, et ce qu'il faut d'ennui...

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Commentaires
Q
Ton meuble est magnifique et j'aime beaucoup ton nouveau blog! (j'ai eu une semaine de folie... heureuse de passer enfin ici ce soir!)
L
Hello ma belle ! Vraiment heureuse de te lire ici... Tu as bien fait.... l'anonymat est un vrai soulagement quand on a des choses à dire et ça, je n'en doute pas une seconde ! Merci de m'avoir transmis le lien....<br /> <br /> Bon alors... pour le vinaigre cheveux.... pas de soucis, tu ne perdras pas ta crinière ! <br /> <br /> Super chouette le meuble de séparation ! Et fonctionnel !<br /> <br /> Pour le CV... Je comprends tellement tes hésitations, j'ai eu les mêmes... et je n'ai pas donné suite au final ! Il faut juste être honnête avec toi-même : si c'est juste pour céder à la pression sociale ou familiale ou si c'est parce que vraiment tu en as envie pour toi ! Le temps est un luxe et je suis sûre que tu sais parfaitement comment l'utiliser au mieux, à la fois pour le bien-être de ta famille et ton propre épanouissement ! <br /> <br /> En tous cas, l'essentiel est de ne pas avoir de regret !!!<br /> <br /> A très vite ici, ou là ! Bises !
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